Né à Paris le 28 août 1965, Stéphane Barroux passe une partie de son enfance en Afrique du Nord puis suit les cours des Écoles Maximilien Vox, Boulle et Estienne. Après dix années de travail dans la pub, il émigre au Canada puis à New York
et donne de nombreuses contributions aux presses canadienne et américaine (The New York Times, The Wall Street Journal, Forbes Magazine…). Ce n’est qu’à partir de 2003 qu’il crée pour la jeunesse, aux États-Unis puis en France où il sera édité
par Glénat, Mango, Nathan, Le Seuil, Hatier, Didier, La Joie de lire, Thierry Magnier, Le Sorbier, Circonflexe, Rue du monde… Il sera couronné de nombreux prix (Les Inrockuptibles, Enfantaisie, Prix du Gouverneur, Golden Award New York Bookfair…).
Il pratique une multiplicité de techniques, gravure, collages, peinture acrylique, mine de plomb… avec un rare talent du palimpseste. Adepte des carnets, ses sources d’inspiration sont éclectiques, et il passe de l’humour tendre (Arthur, range ta chambre!,
Arthur, fais tes devoirs!), aux élucubrations graphiques (Le Bâton, L’Imagier de Barroux) ou à la psychanalyse de bazar (Catchman) sans craindre de s’engager avec sensibilité dans des sujets graves à connotation socio-politique (Le Piano rouge, Je
m’appelle pas Ben Laden !). Orient qui le fascine. Le palmarès des prix reçus est impressionnant, en France (Prix des villes d’Issoudun et de Limoges, de la Société des Gens de lettres, Prix France-Télévision, Prix Sorcières, Prix Octogone) ou à
l’international (Trois prix à la Fiera de Bologne, Prix international de l’illustration à Bratislava, Prix «Enfantaisies» à Genève).
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